On mange quoi en Birmanie ? -

On fait une petite pause des paysages de Birmanie pour vous parler de quelque chose d’essentiel : la Food, la Food et encore la Food !! Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait un petit focus là-dessus !

Si vous êtes comme moi, la Food en voyage ça compte, et ça compte beaucoup ! Je sais que je n’ai pas le même plaisir à visiter un pays où la food est délicieuse et variée ou fade et redondante. D’ailleurs quand je choisis une destination, la cuisine pèse lourd dans la balance !

En Birmanie, ça donne quoi ?

Et bien c’est un peu l’ascenseur émotionnel : parfois c’est délicieux, parfois c’est moyen, parfois pas top et parfois méga bon.

On va faire le tri ! Tout d’abord les endroits où j’ai le mieux mangé sont clairement les marchés en mode street food et lors du trek entre Kalaw et le Lac Inle (petit teaser, c’est le prochain post qui est en cours de préparation !). En gros les restos ne sont pas dingos, surtout (et malheureusement) si la carte est traduite en anglais. Donc n’hésitez pas à vous jeter sur la street food et à vous attabler sur ces mini tabourets de rue ! Choisissez les stands les plus fréquentés, c’est toujours bon signe (à la fois pour le goût et pour l’hygiène).

Le chili

J’ai une news ou plutôt une no news : la cuisine est très épicée, comme souvent en Asie.

Les Birmans ajoutent du piment quasiment à tous leurs plats. Pas super sympathique pour nous, petits européens avec notre petit estomac tout choupinou et son intérieur aussi sensible que la peau d’un nouveau-né. J’aimerais bien avoir leur secret pour éviter les brûlures d’estomac ! Bref, vous pouvez toujours demander “not spicy”, certains seront sympas et d’autres seront plus fourbes en mode : c’est juste a little bit spicy (mais bien-sûr ça arrache !).

Ici le piment est une institution, on le dorlote, on le chérit ! On le fait pousser avec amour et on le récolte pour le sécher puis le déguster. Tout ça en images :

La base

Le riz et les nouilles frits sont les plats que nous avons mangé le plus souvent. Ils sont servis généralement avec du poulet et du porc et surtout avec beaucoup de chou (malheureusement pour moi qui n’aime pas ça arhgfff). Ce n’est pas le meilleur riz frit qu’on puisse manger, il est généralement assez huileux et les légumes ne sont pas exceptionnels, mais évidemment ça dépend énormément des restos. Les nouilles suivent la même logique mais nous avons pu déguster des nouilles frites au curcuma qui étaient plus que sympathiques !

L’ingrédient de base de toutes les cuissons et préparations est l’huile. Il y en a vraiment partout : huile d’arachide, huile de coco, huile de palme…les Birmans sont très généreux sur les quantités ! Si vous n’êtes pas un grand fan regardez bien l’aspect des plats avant de vous lancer, parfois ça baigne carrément !

Le curry mon ami

Viens ensuite le curry servi avec du riz du blanc. C’est un plat de viande ou de poisson en sauce bien épicé mais pas trop pimenté. Sur le papier, ce plat a tout pour lui mais il y a un hic. Le problème réside dans le fait que le curry…baigne dans l’huile ! Haha surprise ! C’est normalement le mode de cuisson du vrai curry birman : la viande est mijotée dans l’huile pendant des heures puis servie avec une couche épaisse pour la protéger. Malin, les vilaines mouches un peu trop gourmandes ne peuvent pas y accéder ! Au final vous obtenez une viande tendre et bien parfumée mais c’est un peu la mission pour sortir les morceaux de cette marée huileuse. Heureusement le riz est là pour imbiber tout ça !

La cuisine Shan

Pour finir mon gros coup de cœur, mon high psychologique et gustatif de la Birmanie, la cuisine Shan ! Un vrai délice, cette cuisine vient de l’ethnie qui porte le même nom. Le plat le plus connu est à base de nouilles de riz servies dans un bouillon bien épicé (gingembre, oignon, poivre, cacahuète et piment). La version salade existe aussi. Vraiment top, pas gras et parfois très pimenté ! Vous trouverez normalement des stands de cuisine Shan sur tous les marchés, il vous suffira de demander « Shan noodles » à droite à gauche. Une fois installés le plus difficile sera parfois de passer commande : je dois dire que nos guides Lonely Planet et ce bon vieux Routard nous ont bien aidé à ce sujet avec leur section culinaire traduite en birman ! C’est tout une aventure mais les locaux apprécieront vos efforts (et rigoleront bien) et vous vous régalerez !