Enfin de la food ! Alors, on mange quoi au Japon ? Bien sûr des sushis, mais aussi des ramens, des donburis, des udons, des tempuras, des gyozas et des plats étranges aux noms parfois bizarres. Clairement, quand on passe du temps au Japon on se rend bien compte qu’il n’y a pas vraiment de plat star !
Décrire tous les mets que le Japon peut nous offrir serait trop fastidieux et un seul article ne peut pas tout résumer tellement il y a de diversité. Je vais commencer par les choses que je préfère et celles qui m’ont le plus marqué !
Malheureusement je ne vais pas sortir de l’ordinaire en vous disant que mon plat préféré est le sushi ! Et oui pas très original mais je suis fan du poisson cru, c’est aussi un peu pour ça que j’ai décidé de poser mes valises ici. Au Japon vous avez plusieurs possibilités si vous voulez manger des sushis : aller chez un maître en la matière qui préparera les sushis à la pièce devant vous est une première option, mais comme je n’ai pas le budget c’est un peu compliqué pour moi. J’avoue que j’ai quand même craqué pour un sushi de ce style aux abords du marché aux poissons de Tsuskiji : sushi Daiwa. Pour 3700¥ (environ 32€) vous aurez droit à un plateau de sushis et makis variés, avec du thon délicieux et fondant comme de la crème, clairement dingue. L’anguille, l’oursin, la seiche et la crevette sont également au menu, accrochez-vous ! C’est vraiment une super option après une balade matinale au marché, et même s’il y a tout le temps la queue ça vaut vraiment le détour.
La plupart du temps, pour me faire plaisir sans trop casser la tirelire, j’opte pour la deuxième option : les sushis sur plateau tournant, qui sont également très bons et beaucoup moins chers. J’en ai testé plusieurs et j’ai rarement été déçue, le poisson est déjà bien meilleur que celui des sushis bon marché qu’on peut trouver en France, et pour une quinzaine d’euros par personne on peut vraiment se faire plaisir ! Sur Tokyo nous avons finalement trouvé notre spot, au 7e étage de la tour Shibuya Hikarie, à deux pas du carrefour de Shibuya. Les sushis, servis par deux sur de petites assiettes, débutent à 190¥, notamment ceux au saumon qui sont juste délicieux. Comme dans tout sushi de ce type qui se respecte, vous aurez droit à du thé vert à volonté, par contre oubliez les California Rolls et les brochettes bœuf-fromage ! Bref, vous l’aurez compris, retrouver les sushis en France sera bien difficile pour moi !
Autre plat que j’adore : les tempuras udon. Pour faire simple, il s’agit d’une soupe de grosse nouilles (de blé) recouverte de poisson, crevette et/ou de légumes frits en beignets. Juste un délice et étonnamment assez digeste ! J’ai eu un coup de cœur pour les légumes en tempura, surtout le potiron japonais (kabocha), ultra fondant et légèrement sucré, délicieux ! La patate douce et l’aubergine méritent aussi une mention.
Je suis aussi assez fan du curry japonais. Avant de venir au Japon je ne savais pas qu’il existait un curry japonais, pour moi il n’existait que les currys indiens et thaïlandais ! Pourtant le curry est l’un des plats nationaux ici, on en voit partout et les rayons des supermarchés proposent un choix de dingue. Malheureusement c’est certainement l’un des plats les moins bien mis en avant du pays, les photos sur les menus ne sont jamais très appétissantes et du coup j’ai mis longtemps à sauter le pas. En fin de compte c’est très bon, épicé juste ce qu’il faut avec un peu de riz. Comme quoi il ne faut vraiment pas juger un plat sur son aspect !
L’une des choses qui m’a le plus marqué chez les japonais est la quantité de poisson qu’ils peuvent manger. Ils ajoutent du poisson, sous beaucoup de formes, à énormément de leurs préparations : ils utilisent par exemple beaucoup de bonite séchée en lamelles pour donner du goût à certains plats ou bouillons. Il y a en sur les takoyaki (petits beignets au poulpe), sur les okonomiyakis (atchoummmm…ce sont des crêpes aux nouilles, à l’œuf et au chou) et dans le bouillon dashi.
Ils aiment également manger des aliments aux textures bizarres et parfois caoutchouteuses, ce qui peut être assez difficile pour nos palais européens ! Dans les bentos, il y a souvent un ou deux trucs gélatineux avec un goût qui ne rappelle rien de connu, mais pas forcément mauvais !
La chose la plus bizarre que j’ai vue est sans conteste les nattos, que je n’ai même pas essayé de goûter ni même d’approcher tellement l’aspect est horrible. Et pourtant les japonais en raffolent, lors de notre semaine de wwoofing (article ici) dans une famille japonaise, le fils en mangeait tous les soirs ! Ce sont des haricots fermentés, servis dans de petites barquettes, que les amateurs remuent vigoureusement avec leurs baguettes avant de les manger. À partir de là, une mousse blanche type bave d’escargot se forme sur les haricots. Je ne rigole pas, c’est vraiment l’aspect que ça donne, quand je vous dis que je ne voulais même pas y goûter ! D’après les plus courageux qui y ont goûté, cela se rapproche des flageolets avec un goût de fromage bleu, enfin quelque chose d’inconnu chez nous. Ce qui est vraiment drôle, c’est que les japonais aiment demander ce que nous aimons dans la nourriture japonaise, et quand on a tendance à dire “tout” (comme moi, la grande gourmande), ils répondent souvent : “même les nattos ?”. Et là gros blanc de ma part, je ne voudrais pas les vexer… !
Je ne vous ai pas parlé des ramens, des sobas, des gyozas, des yakitoris, des tonkatsus et j’en passe, on y viendra plus tard ! En tout cas, si comme moi la gastronomie est importante quand vous partez à la découverte d’un nouveau pays, vous ne serez pas déçus par le Japon ! On peut y manger partout, tout le temps, pour pas cher et généralement c’est bon !
Bye bye les Foodies !
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